L'égo : Un frein au changement et à l'évolution

Et si ce qui freinait le changement n’était ni les autres, ni le manque de temps… mais une tendance profonde à rester fidèle à nos schémas habituels ? Cette propension à nous en tenir à ce que nous connaissons, même quand cela ne fonctionne plus — parce que c’est familier, prévisible, et qu’il semble plus simple de ne rien remettre en question.

Cette inertie mentale peut sembler rassurante. Mais avec le temps, elle devient une forme de stagnation : on continue à agir comme avant, tout en espérant des résultats différents. Et l’on se retrouve éloigné(e) de ce que l’on souhaite vraiment construire.

Pourquoi est-il si difficile de changer ?

Parce que notre cerveau privilégie l’efficacité : il répète ce qui a déjà fonctionné, même imparfaitement. Ce n’est pas de la résistance consciente, mais un fonctionnement automatique. Voici quelques-uns de ses mécanismes :

  • Besoin de prévisibilité : Changer implique de naviguer dans l’incertain, ce qui active des signaux d’alerte mentale.
  • Crainte du regard extérieur : Modifier sa trajectoire, c’est accepter de ne plus correspondre aux attentes — y compris celles qu’on s’est soi-même fixées.
  • Difficulté à solliciter de l’aide : Demander un accompagnement, c’est admettre qu’on ne maîtrise pas tout — ce qui peut être inconfortable, surtout si l’on a appris à valoriser l’autosuffisance.

Et si avancer commençait par une simple ouverture ?

Changer ne signifie pas tout bouleverser d’un coup. Cela peut commencer par accepter de voir les choses autrement — y compris grâce à un regard extérieur. Parfois, une question posée, une perspective différente, suffit à débloquer une situation dans laquelle on tournait en rond.

Solliciter un accompagnement n’est pas un aveu d’impuissance. C’est un choix actif : celui de ne pas rester seul(e) face à ce qu’on ne parvient pas à dénouer soi-même.

Imaginez un instant…

Que chaque difficulté puisse devenir une occasion de mieux comprendre vos schémas. Que chaque impasse révèle une croyance limitante que vous n’aviez pas identifiée. Et que demander un accompagnement vous permette d’accéder plus clairement à vos propres ressources — celles que vous avez, mais que vos habitudes mentales vous empêchaient d’utiliser.

Comment agiriez-vous si vous saviez que vous n’avez pas à tout résoudre seul(e) ?

Le premier pas est un choix

Le changement commence quand on décide de sortir de ses automatismes pour observer ce qui se joue réellement. Quand on accepte de poser des questions, d’écouter, de tester d’autres façons de faire — non pas parce qu’on est « brisé », mais parce qu’on choisit de progresser.

Et vous, quel serait votre prochain geste si vous décidiez de ne plus rester seul(e) avec ce qui vous bloque ?